jeudi 26 avril 2018

Mindhunter -Saison 1



Fiche Technique : Drama de 10 épisodes de 50-55’
Synopsis
L’agent Ford se passionne pour la psychologie des criminels et pense que les comprendre peut être utile à la police. Commence une quête en marge du FBI qui va donner naissance au métier de « profiler ».
Critique
Mindhunter nous plonge dans un double voyage, dans le temps avec une action qui se déroule à la fin des années 70, dans la genèse de la psychologie criminelle. Les personnages principaux sont d’un réalisme bluffant, à commencer par l’agent Ford qui se débat dans les méandres d’une administration frileuse, faisant fi de sa carrière pour se tourner vers ce qui le fascine. On pressent un grand potentiel à ce caractère finalement encore peu exploité durant cette première saison.
Le fil directeur des interviews, tâtonnement méthodologiques, des similitudes et différences entre les tueurs en série fonctionnent à merveille. L’empathie du personnage principal, oscillant entre admiration et dégout de ces personnages atypiques est contagieuse. Les arc secondaires participent au progrès de l’intrigue.
Conclusion
Il manque pourtant quelque chose à cette série remarquablement maitrisée pour s’approcher des meilleurs. Un rythme un peu lent, le point de points communs avec notre monde quotidien nous laissent sur la retenue, nous maintiennent à distance. Il manque ce côté passionnel, addictif qui font d’une série un chef d’œuvre. Cela reste néanmoins une très bonne série avec un vrai potentiel pour la saison suivante que je ne manquerai donc pas de regarder.

Jessica Jones - Saison 2




Fiche Technique : Drama de 13épisodes de 50-56’
Synopsis
On retrouve Jessica dans son train train de détective privé, vite chamboulé par un voisin qui emménage et une autre agence de privé qui s’intéresse de près à elle. Avant que son passé et l’origine de son pouvoir ne la ratrappe.
Critique
La saison 1 m’avait captivé de par son univers, la peinture du personnage principal et de ses relations avec les personnages secondaires.
Le début s’installe dans un rythme lent qui s’essouffle en usant les mêmes filons que la saison 1. L’intrigue axée sur la mère est bien moins puissante, avec des arcs secondaires au mieux passables.
Spoiler 
La relation mère fille manque totalement de finesse et profondeur, les rebondissements de fin de saison n’apportent rien.
Conclusión
Le personnage de Jessica et l’atmosphère de son univers reste attachant. Clairement trop peu pour me motiver à regarder une hypothétique 3ème saison.

mercredi 25 avril 2018

En passant par ici


Je reprends mon blog après une longue pause. Je n’ai jamais cessé de regarder des séries, juste eu moins de temps à y consacrer et je n’ai plus pris le temps d’écrire dessus. Me voilà avec encore moins de temps et une certitude confirmée que le nouveau 7ème art est sériel. Ne parlons plus de séries TV puisque Netflix a tout chambouler. Alors me voici avec une nouvelle envie, un nouveau format mais une même passion.
Je vais consacrer ce blog aux séries de Netflix. Avec le peu de temps dont je dispose, l’offre de Netflix me suffit, je sais que je passe à côté de beaucoup mais au moins je suis dans la légalité et paie mon obole au développement de ces programmes.
Autre nouveauté, je vais me mettre à noter les saisons :
chef d’œuvre
grande série, incontournable, à la fois passionnant et enrichissant
bonne série dont on attend la suite avec impatience
série moyenne, on verra si je regarde la saison suivante ou pas
série décevante, je vais m’en tenir là
acte manqué entre cliché, mauvais gout et ennuie.

jeudi 27 septembre 2012

Big Love - Saison 2

Fiche Technique :
Big Love est un drama américain dont la deuxième saison compte 12 épisodes diffusés en 2007 sur HBO. Chaque épisode dure 50’.

Synopsis :
On retrouve Barb qui peine à se remettre de sa disqualification pour le titre de « mère de l’année ». L’intrigue jongle entre les tensions avec le « Compound », Roman et Alby Grant en particulier, les difficultés de la vie commune dans une famille où la polygamie est acceptée par les adultes et les crises identitaires des deux plus grands enfants : Sara et Ben.

Tout va beaucoup plus vite que lors de la première saison, si les caractères de chacun ne sont pas vraiment trahis, certaines tendances s’accentuent, l’intrique jouant lieu de catalyseur. Bill se retrouve en permanence au milieu d’un maelstrom qu’il a de plus en plus de mal à maîtriser.

Critique :
L’attrait de la nouveauté et la relative simplicité de la première saison sont envolés. On reste dans un univers familier mais on est pris dans l’intrigue jusqu’au cou. A peine si on a le temps de s’interroger avec Sara ou Ben sur les valeurs et les difficultés générées par ce mode de vie. C’est d’autant plus dommage que l’intrigue s’ouvre aux particularités de l’Utah au-delà du culte confidentiel polygame. On perd ainsi pas mal de ce qui faisait l’originalité et la force de la série. On gagne pourtant en suspense et en rythme.

Les évolutions de caractères connaissent également des fortunes diverses. Margie prend toute sa place en sortant de son rôle de simple femme-enfant et en s’affirmant. Sara gagne également énormément en épaisseur et en subtilité, c’est sans doute le personnage le plus intéressant de la saison. A contrario les deux personnages éblouissants de la première saison Barb et Bill perdent en authenticité. La crise de Barb en début de saison ne lui ressemble pas trop, la tension avec sa famille laisse un goût d’inachevé et simpliste et la répétition de scène où elle garde le silence avant de s’en aller tombe dans la facilité et perd ainsi toute efficacité. Les manigances incessantes de Bill, nécessaires pour maintenir le rythme de l’intrigue et les rebondissements cadrent pourtant mal avec le père de famille posé, sûr de lui et droit dans ses bottes de la première saison.

C’est donc une impression mitigée. Mitigée car j’espérais qu’après avoir posé les bases du fonctionnement de la série en première saison, on allait s’envoler vers des sommets télévisuels encore jamais atteints. Ce ne fut sans doute pas le cas, mais on reste néanmoins proche du pinacle de la création télévisuelle.

Spoiler :
Il y a quelques rebondissements téléphonés comme lorsque l’on découvre que l’argent d’Eddy provient d’un forfait. C’est d’autant plus mauvais que l’on ne sait absolument pas comment Bill se sort de ce mauvais pas alors qu’il était auparavant au bord du gouffre sans ce financement.

Les multiples trahisons de Lois, de Frank et dans une moindre mesure de Nicki et Joey finissent presque par lasser. Si la relation entre Ben et Brynn, en inversant les standards des sexes était réussie, le revirement de Ben en fin de saison sur la polygamie et sa réaction vis-à-vis de Margie sont totalement loupés, sans doute à cause de la faiblesse de l’acteur. Dans la même veine, le personnage de Rhonda est brillant en peste drôlement intelligente mais sa sur utilisation use et la pause de fin de saison est la bienvenue.

L’apparition d’Anna reste une vraie bouffée de fraîcheur même si son retour pour le dernier épisode de la saison ne laisse rien présager de bon. A l’image de Margie se liant d’amitié avec elle et s’imposant lors des discussions pour Weber Gaming.

Les scènes à l’hôtel pour Weber Gaming sont aussi osées (la surenchère du coussin en forme de cœur de la suite nuptiale !) que réussies. Avec Roman et Alby (tous deux presque parfaits) Margie constitue la première révélation de la saison, la seconde étant Sara, grâce à sa relation avec son frère, tout comme celles avec Scott et Heather.

lundi 17 septembre 2012

On a trouvé ! (ou le top des séries à voir)

En toute subjectivité, j’ai voulu répondre à la question : si je n’avais eu le temps que pour 1 série TV, laquelle aurais-je aimé choisir ? Pour 2 séries ? Ainsi de suite, jusqu’à celles que j’aurais finalement autant aimées ne pas voir (non qu’elles soient sans intérêt, juste que j’aurais préféré utiliser mon temps à autre chose).

Les Incontournables ou les vous n’avez pas le droit de passer à coté
1. Friday Night Lights - Saison 3
2. Friday Night Lights - Saison 1
3. The Wire - Saison 3
4. Big Love - Saison 1
5. 24 – Saison 1
6. The Wire - Saison 1
7. Oz - Saison 1
8. Breaking Bad - Saison 1
9. Prison Break - Saison 1
10. Battlestar Galactica - Saison 1

Encore du lourd ou les y vaudrait mieux avoir une sérieuse raison pour s’en priver
11. The Big Bang Theory - Saison 1
12. The Wire - Saison 4
13. Battlestar Galactica - Saison 4
14. Big Love - Saison 2
15. Friday Night Lights - Saison 4
16. Lost - Saison 5
17. 24 – Saison 2
18. Damages - Saison 1
19. True Blood - Saison 1
20. How I Met Your Mother - Saison 1
21. Dexter - Saison 1
22. Rome - Saison 1
23. Being Erica - Saison 3
24. Friday Night Lights - Saison 2
25. The Wire - Saison 2

Pour passer un bon moment ou les ça change agréablement les idées
26. The Wire - Saison 5
27. Lost - Saison 3
28. Dexter – Saison 4
29. Friday Night Lights - Saison 5
30. 24 - Saison 5
31. True Blood – Saison 3
32. Being Erica – Saison 2
33. Engrenages - Saison 3
34. Dexter - Saison 2
35. United States of Tara – Saison 2
36. The Big Bang Theory - Saison 3
37. 24 – Saison 4
38. Pigalle, la nuit – Saison 1
39. Being Erica - Saison 1
40. Engrenages - Saison 1
41. Prison Break - Saison 2
42. Engrenages - Saison 2
43. Dexter - Saison 5
44. Weeds - Saison 1
45. Glee - Saison 1

Pour un détour ou les ça vaut quand même mieux que de regarder un match de L1 ou un navet
46. Lost - Saison 2
47. Damages - Saison 2
48. Lost - Saison 6
49. Rome - Saison 2
50. Two and a Half Men - Saison 3
51. 24 - Saison 8
52. Glee - Saison 2
53. Two and a Half Men - Saison 2
54. Lost - Saison 4
55. 24 – Saison 3
56. Two and Half Men - Saison 1
57. The Sopranos - Saison 1
58. Lost - Saison 1
59. How I Met Your Mother - Saison 5
60. Being Erica - Saison 4
61. True Blood - Saison 2
62. United States of Tara - Saison 1
63. Dexter – Saison 3
64. Mad Men – Saison 1
65. True Blood - Saison 4

A éviter ou les vous pouvez les oublier
24 - Saison 6
Gossip Girl – Saison 3
Prison Break - Saison 3
Prison Break - Saison 4
Weeds - Saison 2

dimanche 29 janvier 2012

Damages - Saison 2

Fiche Technique :
Damages est un drama américain dont la deuxième saison compte 13 épisodes diffusés en 2009 sur Fox network. Chaque épisode dure 42’.


Synopsis :
La saison 2 est faite sur le même concept que la saison 1 : un départ sur un flashforward dans le présent puis le déroulement de l'intrigue principale dans le passé dont le récit est entrecoupé de flashs révélant la situation actuelle des personnages.


Ellen a accepté d'aider le FBI à enquêter sur les méthodes illégales et clandestines de Patty. Elle est chargée de lui faire accepter un dossier pour la piéger. Seulement Patty décide de se lancer dans la défense d'une vieille connaissance, Daniel Purcell qui travaille pour une puissante société dans le secteur de l’Energie.


Critique :
La notion du temps est encore plus brouillée cette saison, il y a le passé de la saison précédente qui continue de hanter les personnages en plus des flashforwards qui semblent moins linéairement synchronisés que la saison dernière. Tout cela concourt à encore plus de confusion. On se sent perdu assez souvent à regarder des scènes que l’on ne comprend pas.


Et si les scénaristes ont réussis à faire rebondir l’histoire en gardant Ellen et Patty, les ressorts utilisés sont extrêmement similaires à ceux de la première saison. Comme le rythme est très rapide et que les acteurs sont toujours aussi impériaux (ça fait plaisir de retrouver quelques uns des meilleurs acteurs de The Wire au coté de la fabuleuse Glenn Close), on s’y laisse encore prendre.


Mais au fil des rebondissements aussi inattendus qu’improbables, on se sent comme face à une balle magique : vous savez, ces petites boules en plastiques hyper rebondissantes qui partaient un peu n’importe où, au petit bonheur la chance sans aucune maitrise ni logique raison apparente. Pour le coup on est surpris de la direction prise mais on sait que dès qu’elle va toucher un mur, ça va gicler… La série approche du moment où la surprise passée on se lasse d’un phénomène qui pour rester imprévisible devient répétitif et fatiguant dans sa structure et dans son déroulement.


Spoiler :
Il y a pas mal de rebondissements que j’ai trouvé mauvais cette saison : Daniel Purcell qui n’est autre que le père naturel du fils de Patty, la mari de Patty qui achète des actions de UNR puis plus rien pendant de longs épisodes avant de rebondir sur un clash dans le couple de Patty, le retour de Frobisher en plaignant pour laver son honneur, etc


L’intrigue plus ou moins parallèle d’Ellen qui souhaite découvrir qui a tué son fiancé crée aussi une diversion qui disperse inutilement le scénario de l’intrigue principale. Car l’intrigue principale est plutôt bien ficelée. On part sur un problème écologique de UNR pour bifurquer sur une manipulation du marché de l’énergie avec un trader véreux et la complicité d’officiel qui en profite largement. La traque de Patty par le FBI en fil de fond est un élément indispensable à la clé du succès de la série : la relation entre Ellen et Patty. Là aussi c’est assez efficace.


Ellen qui tourne casaque et sauve Patty au dernier moment ? Au trentième rebondissement on a depuis longtemps arrêter de se demander si c’était crédible et que cela rentrait dans le caractère des personnages. L’intérêt de la série n’est pas là. Et comme son ressort principal est pourtant bien l’interaction des deux personnages principaux, on se demande ce qui va rester pour une troisième saison : à défaut d’un changement radical, soit l’intrigue principale sera aussi réussie, dans l’actualité et la dénonciation de la société moderne, et on regardera une fois encore avec un certain plaisir (quoique toujours décroissant), soit l’intrigue principale sera à coté de la plaque et la saison voire la série à oublier.

mardi 24 janvier 2012

Being Erica - Saison 4

Fiche Technique :
Being Erica est un drama canadien dont la quatrième saison compte 11 épisodes de 42’ minutes environ. Il a été diffusée pour la première fois sur CBC en 2011.

Synopsis :
Erica entame donc la dernière phase de sa thérapie. Sam doit accoucher bientôt et Julianne se montre une associée parfois compliquée au sein de 50/50 Press. A moins que cela ne soit l’emploi du temps infernal d’Erica qui complique les choses. Car entre son boulot, sa thérapie, sa vie de famille et sa vie de couple… sur ce dernier point, il semble que la lune de miel soit finie et que les premiers nuages s’amoncellent.
 
Critique :
La quatrième saison était bien la saison de trop. Je rabâche que la série aurait mérité se clore sur l’apothéose de la saison 3. Le début de cette quatrième saison est particulièrement décevant : un patient par épisode que l’on ne fait qu’effleurer comme si les problèmes existentiels étaient si simples à comprendre et qu’il suffisait d’une phrase pour les résoudre ! C’est caricatural et mièvreux à la fois. Heureusement que l’on retrouve quelques personnages de la série que l’on aime bien car cela serait sinon insupportable. Les 4 ou 5 premiers épisodes de la saison ressemblent ainsi à un remake américain foiré d’Amélie Poulain.
 
Ca se décante un peu par la suite avec quelques bonnes surprises et un recentrage sur les personnages principaux de la série. On traite même en passant l’histoire la crainte d’Erica d’être morte en 2050, crainte que l’on avait presque oubliée. La bêtise d’Erica à chaque nouveau cas qui lui est proposé laisse songeur sur ses capacités à endosser le costume auquel elle se destine.
 
On a une vraie fin à la série, mi-attendue, mi-surprenante (enfin plus attendue que surprenante malgré tout). Une fin un peu cul-cul la praline. Une fin regrettable.
 
Spoiler :
Au hit parade de la psycho de comptoir mon cœur balance entre Josh, insupportable à force d’aimer Erica au lieu de sa sœur, ou Barbara, empêchée de se réjouir de la grossesse de sa fille par le fils caché qu’elle a du abandonner. Les deux sujets sont mauvais à la base, le deuxième réussit en plus le tour de force d’arriver comme un cheveu sur la soupe puisque personne n’en a jamais rien su (mais Barbara va le dire à tout le monde). Seulement le traitement du premier est encore pire que celui du second (le saut dans les 60s est plutôt sympathique à défaut d’autre chose).
 
On voit moins les amis d’Erica mais les personnages clé de la série sont tous de retour pour cette dernière saison avec fortunes diverses : Ethan a la joie d’être le « patient » d’Erica et d’une de ses nouvelles théories fumeuses, Kai revient pour un baiser fugitif et révéler la mort d’Erica et Léo ouvre finalement la porte vers l’au-delà. Il n’y a rien là de bien fantastique, reste un parfum de nostalgie.
 
La fin prévisible d’une Erica docteur (j’avais même deviné que sa première patiente serait Sarah à la première image où l’on distingue que c’est une femme) pourrait se révéler catastrophique s’il n’y avait l’arrêt de Dr Tom pour boucler simultanément les deux destins des deux personnages principaux de la série. Alors bien sûr on peut regretter la façon dont Dr Tom est conduit à prendre sa décision, on peut regretter les adieux par trop larmoyants mais le concept m’a tout de même agréablement surpris.
 
Pour le reste c’est franchement nul, Brent qui joue les machos, l’épisode de Princesse avec Julianne, la rupture puis rabibochage d’Erica avec Adam et j’en passe tant cela s’accumule tout au long de la saison.